Bactériologie, mycologie et parasitologie

L’objectif des analyses bactériologiques, mycologiques et parasitologiques est de rechercher, d’identifier et de quantifier des microorganismes (bactéries, champignons, parasites) potentiellement pathogènes sur des prélèvements d’origines diverses (cadavre, fèces, urines, écouvillons, etc.).

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Lorsque des souches bactériennes sont isolées sur un prélèvement, le laboratoire propose aux vétérinaires la réalisation d’un antibiogramme par diffusion en gélose, afin de les aider à choisir un antibiotique efficace. Le nombre de souches bactériennes résistantes à certains grandes familles d’antibiotiques, voire multi-résistantes, ne cesse en effet de croître et constitue un problème majeur en santé publique et en santé animale.

Les antibiogrammes sont réalisés conformément au référentiel de la Société Française de Microbiologie (CA-SFM) et à la norme NF U47-107. Les antibiotiques testés disposent tous d’une AMM vétérinaire, à l’exception des antibiotiques utilisés pour identifier certaines phénotypes de résistance et pouvant être extrapolés (ex : la céfoxitine, permettant d’identifier les phénotypes de résistance aux béta-lactamines).

Le laboratoire participe activement au RESAPATH, réseau de surveillance de la résistance aux antibiotiques des bactéries pathogènes isolées chez l’animal dépendant de l'ANSES.  Les souches bactériennes résistantes, ainsi que leurs antibiogrammes, sont envoyés au RESAPATH pour y être étudiées. Le LVD collabore également avec le réseau Infectio PACA-Est, rassemblant médecins hospitaliers et microbiologistes. Le but de ce travail transversal est d’étudier les souches bactériennes en parallèle, chez l’animal de compagnie et chez son maitre. Le laboratoire est ainsi un acteur du dispositif sanitaire de maîtrise des résistances des bactéries aux antibiotiques, thème désormais majeur de santé publique.